Bonjour les amies et amis !
Le soleil est revenu et, avec Pétronille, nous allons sur
les bords du Fier !
Le Fier (prononcé traditionnellement [fje], le r peut ne pas se prononcer) est une rivière-torrent des Préalpes de Haute-Savoie, affluent de la rive gauche du Rhône, d'une longueur de 71,9 km. Il présente une intéressante diversité naturelle, tant au niveau de sa flore (forêts fossiles et forêts alluviales) que de sa faune.
"Regardez, ça va vite !
ça saute sur les cailloux !
On pourrait faire du kayak !
-Attention de ne pas tomber, Pétronille !
ça glisse avec la pluie d'hier ! "
Bon, Pétronille garde l'équilibre !
Esyram, quant à elle, a fait une belle glissade sur les fesses !
Dommage, Monsieur Esyram était occupé à filmer le torrent !
"Moi, je me tiens bien ! "
Nous partons vers les Gorges du Fier !
"On dirait qu'on est dans une grotte !
Mais on voit un petit bout de ciel !
Regarde, on voit que l'eau est déjà montée jusque là !
Les Gorges du Fier (les Gueurlyes de Fié en francoprovençal) sont une curiosité naturelle remarquable : une gorge très étroite et profonde que l'on peut visiter grâce à une passerelle suspendue aménagée en 1869 (ce qui en fait l'un des plus vieux sites touristiques des Alpes), la rivière coule quelque 30 mètres plus bas. En période de crue les flots peuvent monter de 26 mètres à cet endroit.
Au fond, comme un ruban turquoise : le torrent !
C'est avec fracas que l'eau coule à travers des amas
de rochers !
Un spectacle superbe et un bruit terrifiant !
Nous voici sortis
"J'ai vu une marmite de géants !
Il est où, le géant, Esyram?
Voici la terminaison des gorges !
La rivière redevient paisible !
Raconte-moi encore l'histoire des gorges, Esyram....
-C'est la légende du jeune page amoureux de
Diane de Monrottier ....
Attention, c'est triste !
" Cela se passait il y a bien longtemps, à l'époque des rivalités entre seigneurs… et celle du dragon du Lapiaz...
Diane était jeune et belle et venait d’épouser le comte de Montrettier, riche, puissant et habile dans le maniement des armes. Celui-ci fréquentait d’autres seigneurs et les beuveries se faisaient de plus en plus nombreuses, délaissant la belle jeune femme qui se morfondait dans sa chambre.
Un jour, pour rompre la solitude, elle décida d’aller se promener dans les bois, de l’autre côté des gorges; son jeune page, charmant jeune homme dévoué à son service, l’accompagnait. Diane était si belle et sa silhouette si éthérée dans sa robe de voile vaporeuse et transparente qu'ils tombèrent amoureux.
Mais le comte commença à avoir un doute et il raconta qu’il allait s’absenter plusieurs jours. Evidemment, Diane en profita pour aller retrouver son amant qui n’en pouvait plus d’attendre. Mais le comte, à l’affût, les surprendra et précipitera le page au fond du gouffre.
On dit que douze fées, attendries par cette tragédie d’amour, recueillirent son jeune corps et l’ensevelirent dans la "Mer des Rochers" où le courant l’avait déposé, sous son mausolée fait d’un énorme bloc posé sur trois pierres plus petites qu’on appelle encore aujourd’hui « la pierre des fées ».
Depuis ce temps, par de belles nuits d’été, on entend parfois du fond de la gorge monter des gémissements mêlés au tumulte des eaux: c’est la voix plaintive du petit page, resté inconsolable de son amour."
Allez, pour consoler Pétronille, une petite glace à
la terrasse du site !
Et on se retrouve demain, en hauteur !
Bisous